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L'espoir - Live à Ferber
04:53
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L'espoir
Il s'agit de parler peu
Il s'agit de parler bien
Il s'agit de parler de ce qui nous fait du bien
Et j'ajoute qu'on ne peut rien
Contre les regrets et les doutes
Mais je pense qu'on se doit bien de faire encore un peu de route
Il s'agit de rester soi
Envers et contre tous
Pour ça touchons du bois, du doigt ce qui nous pousse
C'est l'espoir, c'est l'espoir qui nous agite
C'est l'espoir, c'est l'espoir qui nous incite
A chérir ce tant qui compte tant
Comme il nous prend de le vivre
Prenons-le comme argent comptant avant que la mort nous givre
Etoile qui joue des tours laisse le sort s'occuper de moi
Et toi qui m'écoute n'oublie pas qu'on ne vit qu'une fois
Il s'agit de connaître ses lois
De ne pas viser à côté
Tes rêves sont tes chemins de croix, tâche de les réaliser
Etoile qui joue des tours laisse le sort s'occuper de moi
Et toi qui m'écoute n'oublie pas qu'on ne vit qu'une fois
Les toiles que nous sommes ne sont en somme que des pages blanches
Où des voiles dévoilent des couleurs qui se mélangent
Et tant que la vie nous inonde
Du jour où ce cri nous a fait embrasser le monde
Même si la vie est une lutte
N'oublie jamais quel est ton but
C'est l'espoir, c'est l'espoir qui nous agite
C'est l'espoir, c'est l'espoir
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2. |
Swing - Live à Ferber
04:05
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Swing
Dans le cœur de celui que je suis
Il y a la prose, la poésie
Il y a les roses et les orties
Dans le cœur de celui que je suis
Il y a la chose, il y a l'ennui aussi
Entre autres choses, il y a l'envie
Tant que tu daignes me dire que t'es dingue
De moi que tu m'aimes, même si à mes yeux je n'vaut rien
Tant que tu swingues entre mes mains
Qu'entre nous tout baigne, tout ira bien
Dans le cœur de ceux que nous sommes
Il y a la sève, et coûte que coûte
Il y a les rêves, devant nous la route
Tant que tu daignes me dire que t'es dingue
De moi que tu m'aimes, même si à mes yeux je n'vaut rien
Tant que tu swingues entre mes mains
Qu'entre nous tout baigne, tout ira bien
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3. |
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Pour un instant
Je sens dans ton ventre
Des lumières qui s'agitent
Je sens dans ton centre
Un corps qui crépite
Je sens dans nos yeux
Le temps des compromis
Danser comme autour d'un feu
Que nous nous étions promis
Je sens qu'ils se confondent
Ton cœur et le sien
Qui battent à la ronde
Et font gonfler tes seins
Le temps de devenir adulte
Pour un instant
Je sens que son âme
Deviendra la nôtre
C'est un homme, une femme
Qui conjuguent avoir et être
Je sens notre sang
Irriguer sa vie
Se propager dans
Celle-ci
Le temps de devenir adulte
Pour un enfant
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4. |
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Sans mot dire
Toi qui as goûté le sel
D'une seule et unique larme
Comme à la douceur du miel
Du bonheur qui désarme
Dis-moi quelle plume peut écrire
La mesure que ton cœur bat
Ou la sueur que ton front transpire
Lorsque tu te sens loin de toi
Toi qui a l'amour dépoli
Comme des tessons de verre
Débris parmi les débris
Qui ne laissent rien voir au travers
Dis-moi si les mots sont assez précis
Pour toucher le sens de ta pensée
Ce qui naît d'un son ou d'un cri
Est capturé puis perdu pour l'éternité
Y a pas de mots pour haïr
Pas de mots pour aimer
La plume n'est pas là pour écrire
Mais simplement pour graver
Toi qui rêves éveillé
Qui a l'encre dans les veines
Que te sens te consumer
Au moment de dire "je t'aime"
Dis-moi si la plume de ton langage
Ne vaut pas celle du néant
Car la langue n'est qu'un mirage
Quand le cœur rêve d'océan
Y a pas de mots pour haïr
Pas de mots pour aimer
La plume n'est pas là pour écrire
Mais simplement pour graver
Dis-moi, oui, dis-moi
Dans quelle ombre sombrent nos sens
Est-ce ça, oui, est-ce ça
Qui nous encombre et nous offense
Nos cœurs sont-ils vraiment faits
Pour être capturés sur du papier
Nos cœurs sont-ils vraiment faits
Pour être capturés sur du papier
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5. |
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Je ne suis qu'un homme
Je n'ai plus la force de me donner la peine
De faire l'effort de porter ces chaînes
Autour du cou et de sourire
Autour du cou et d'acquiescer
Sur les lèvres un goût de déjà vu
Un souvenir, un rêve de plus
Une photo clouée à un mur
Un souvenir, un rêve repu
Salaud parmi les salauds
Puisque nous en sommes
J'en serai la somme
Des salauds
Pourquoi tu me questionnes ?
Je n'aurai que des mots
Je ne suis qu'un homme
Voilà le pire, les injures
Que tu profères n'ont pas d'impact
Me provoquent peut-être un sourire
Aux commissures des lèvres
Mais mon cœur reste intact
Tu pleures, tu pleures mon ange du bois joli
Mais la vérité mon cœur n'est pas très jolie
Salaud parmi les salauds
Puisque tu me nommes
J'en serai la somme
Des salauds
Pourquoi tu me questionnes ?
Je n'aurai que des mots
Je ne suis qu'un homme
Laisser le masque du prince charmant
Porter celui du Dom Juan
Je n'ai pas les preuves de mon innocence
Mais mes empreintes sur sa peau
Et de toute évidence
Je sais que j'ai déjà eu la tienne
Salaud parmi les salauds
Puisque tu me blâmes
J'emporterai la flamme
Et toi le flambeau
Jusqu'à mon tombeau
Et à mon cou ton lasso
Pour me pendre corps et âme
Aux pieds de ma dame
Aux pieds de ma dame
Aux pieds de ma dame
Aux pieds
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6. |
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Shakey bridge – interlude
[Instrumental]
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7. |
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Les mots - L'Arlésienne part. II
Mon amour
Je t'ai dit "je t'aime"
Comme on crie au secours
Ces soirs où les poèmes
Ne suffisent plus
Des tours
J'ai vu l'arène
Et j'ai ri mon égérie
Détourné les yeux et le cœur de dépit
Détournement d'étourderies
Rater le tour de magie
Nos âmes sont devenues bien solitaires
Elles se raccommodent de larmes tièdes et sincères
Ce depuis
Que nos plumes ont cessées de s'écrire
N'ai-je pas vu venir
La neige tout ensevelir ?
J'avais pourtant les yeux ouverts
Mais le manteau blanc a tout recouvert
N'ai-je pas su ouvrir
Mon cœur ou ni su te dire
Les mots
Les mots
Les mots
Les mots
Les mots
Enfin
Je t'en voulais d'ores
Et déjà quand je t'aimais dès lors
Ton secret créé et malgré nos efforts
Ton si lent silence d'or
A prit peu à peu corps
Pour nous donner, mon aimée
Maintenant je le sais, à jamais tort
A jamais tort
A jamais
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8. |
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La vérité
Tu me mens
Je demande
La vérité
Je ne veux pas d'explications
Je ne veux pas entendre les raisons
Tu m'apprends
Et j'entends
La vérité
Tes mots me blessent et me soulagent
J'en oublie même la raison du voyage
Par lequel on a volé
Vers le ciel certes mais sans succès
A goûter aux peines et à l'amour
A passer de la haine au jour
Je te perds
Et s'opère
A vif
Le corps de notre union
L'aurore sonne le clairon
Tu me tends
Et me rends
Ma liberté
Celle que je cherchais dans tes yeux
Où dorénavant brûlent les feux
Du mensonge
Et je songe
A l'amour
Comme une pierre plantée en terre
A mon dernier refrain dans l'air
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