1. |
Léa
03:06
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Léa
Léa est silencieuse
Et ses yeux disent bien plus que ses lèvres
Et ses mèches gracieuses
Forment un accent aigu sur son regard grave
Léa c’est toute une poésie
Et rien qu’à réciter ses vers
Lentement je me perds
Et doucement opère
Le charme bleu autour de ses iris
Aussi rouges qu’écloses,
Ses joues rondes comme les roses
Soulignent sa timidité
Elle est à la beauté
Ce que le « A » est à Léa
Sa peau mi-pêche mi-dragée
Porcelaine au goût sucré
A le parfum de la soie
Qui vous glisse sous les doigts
Elle a la grâce du velours
Que peuvent avoir les mots d’amour
Et, belle au milieu d’un bal,
C’est la lune parmi les étoiles
Quand de loin je la vois parler
Les autres restent toujours muets
De n’avoir à lui offrir
Pour conversation qu’un sourire
Léa je ne la regarde pas
Non, ce serait bien trop risqué
Car à peine je l’aperçois
J’en suis déjà à l’épier
À ses pieds
Léa chiffonne ses doigts
Et c’est là comme un aveu
De sa part et je crois
Qu’elle me fixe des yeux
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2. |
L'espoir
04:28
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L’Espoir
Il s’agit de parler peu
Il s’agit de parler bien
Il s’agit de parler de
Ce qui nous fait du bien
Et j’ajoute qu’on ne peut rien
Contre les regrets et les doutes
Je pense qu’on se doit bien
De faire encore un peu de route
Il s’agit de rester soi
Envers et contre tous
Pour ça touchons du bois
Du doigt ce qui nous pousse
C’est l’espoir, c’est l’espoir,
Qui nous agite
C’est l’espoir, c’est l’espoir,
Qui nous incite
À chérir ce temps qui compte tant
Comme il nous prend de le vivre
Prenons-le comme argent comptant
Avant que la mort nous givre
Étoile qui joue des tours
Laisse le sort s’occuper de moi
Et toi qui m’écoutes
N’oublie pas qu’on ne vit qu’une fois
Il s’agit de connaître ses lois
De ne pas viser à côté
Tes rêves sont tes chemins de croix
Tâche de les réaliser
Étoile qui joue des tours
Laisse le sort s’occuper de moi
Et toi qui m’écoutes
N’oublie pas qu’on ne vit qu’une fois
Les toiles que nous sommes
Ne sont, en somme, que des pages blanches
Où des voiles dévoilent
Des couleurs qui se mélangent
Et tant que la vie nous inonde
Du jour où ce cri nous a fait embrasser le monde
Même si la vie est une lutte
N’oublie jamais quel est ton but
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3. |
La Promesse
04:36
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La Promesse
De l’amour je voudrais t’offrir toute la passion
Car c’est du jour le zénith du soleil des printemps
De la tendresse je t’en ferai gage toute ma vie
Car c’est elle qui nous engage et qui nous unit
De la joie j’en ferai des colliers
De bonbons que porteront au cou les écoliers
Et les rires je les laisserai au vent
Pour faire fleurir le plus beau des printemps
Des couleurs j’aimerais en extraire l’essence
Pour imaginer notre bonheur et lui donner naissance
De ta peur de voir un jour notre flamme éteinte
J’aurai pour deux l’espérance qui résorbera ta crainte
De tes larmes je ferai un étang
Sur lequel veillera toujours le beau temps
Et si l’hiver vient un jour gercer nos lèvres
Je ferai basculer le monde pour nous donner la fièvre
De nos nuits j’écarterai tous les nuages
Pour éloigner de nous les mauvais présages
Les rêves fleuriront sous nos paupières
Et même leurs obscurités baigneront dans la lumière
Du feu je t’offrirai son réconfort
Qui brûlera toujours pour soulager nos corps
De mon âme je te donne la porte et la clef
Car je ne vois personne d’autre que toi pour y habiter
Cette promesse, je te la fais
Et si je te blesse rends-moi la clef
Ces paroles, je les grave
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4. |
Pour un instant
03:38
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Pour un instant
Je sens dans ton ventre
Des lumières qui s’agitent
Je sens dans ton centre
Un corps qui crépite
Je sens dans nos yeux
Le temps des compromis
Danser comme autour d’un feu
Que nous nous étions promis
Je sens qu’ils se confondent
Ton cœur et le sien
Qui battent à la ronde
Et font gonfler tes seins
Le temps de devenir adulte
Pour un instant
Je sens que son âme
Deviendra la nôtre
C’est un homme, une femme
Qui conjuguent avoir et être
Je sens notre sang
Irriguer sa vie
Se propager dans
Celle-ci
Le temps de devenir adulte
Pour un enfant
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5. |
La Balançoire
04:42
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La Balançoire
Y aura toujours des fous
Qui se prendront pour des génies
Toujours des loups
Pour faire peur aux enfants qui rient
Et moi sur ma balançoire
J’écoute ce tintamarre
Y aura toujours des clous
Pour accrocher des règles
Et des hiboux
Qui se prendront pour des aigles
Et moi sur ma balançoire
Je récite cette histoire
Y aura toujours l’amour
Qui part et se sépare
La lumière du jour
Sous les nuages du soir
Le sourire rosé
Le soleil s’est couché
C’est la vie qui a choisi de nous faire ainsi
Et le temps qui passe, qui passe et nous efface
C’est la vie, qu’avons-nous d’autre à faire ?
Il n’y a plus qu’à suivre son parfum dans l’air
Y aura toujours les collines et les rivières
Les petits ramoneurs et les bergères
Et, même si c’est du vent
Le sourire d’un enfant
Et le soleil pour faire chanter les cigales
Au coin du feu les chansons idéales
Pour tomber amoureux
Et plonger à deux
C’est la vie qui a choisi de nous faire ainsi
Et le temps qui passe,qui passe et nous remplace
C’est la vie, qu’avons-nous d’autre à faire ?
Il n’y a plus qu’à suivre son parfum dans l’air
Viendra un jour où tout disparaîtra
Certains monteront d’autres resteront là
Voir jusqu’au dernier moment
S’éteindre le firmament
Il n’y a pas de peine à savoir
Qu’un jour tout finira
D’ici là nous aurons appris
À desserrer les doigts
Et à regarder partir
Tout ce que l’on s’est vu offrir
Mais rien n’est jamais donné
Rien n’est jamais donné
Rien n’est jamais donné
Rien
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6. |
Sans mot dire
04:41
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Sans mot dire
Toi qui as goûté le sel
D’une seule et unique larme
Comme à la douceur du miel
Du bonheur qui désarme
Dis-moi quelle plume peut écrire
La mesure que ton cœur bat
Ou la sueur que ton front transpire
Lorsque tu te sens loin de toi
Toi qui as l’amour dépoli
Comme des tessons de verre
Débris parmi les débris
Qui ne laissent rien voir au travers
Dis-moi si les mots sont assez précis
Pour toucher le sens de ta pensée
Ce qui naît d’un son ou d’un cri
Est capturé mais perdu
Pour l’éternité
Y a pas de mots pour haïr
Pas de mots pour aimer
La plume n’est pas là pour écrire
Mais simplement pour graver
Toi qui rêves éveillé
Qui as l’encre dans les veines
Qui te sens te consumer
Au moment de dire « je t’aime »
Dis-moi si la plume de ton langage
Ne vaut pas celle du néant
Car la langue n’est qu’un mirage
Quand le cœur rêve d’océan
Y a pas de mots pour haïr
Pas de mots pour aimer
La plume n’est pas là pour écrire
Mais simplement pour graver
Dis-moi, dis-moi,
Dans quelle ombre sombrent nos sens ?
Est-ce ça, est-ce ça,
Qui nous encombre et nous offense ?
Nos cœurs sont-ils vraiment faits
Pour être capturés sur du papier ?
La plume n’est pas là pour écrire
Mais simplement pour graver
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7. |
Au premier abord
06:56
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Au premier abord
Au premier abord, à première vue,
Je ne t’écoute pas penser
Mais je regarde ton cul
Au premier abord, oui, je parle cru
Ça salit pas le décor
Et ça atteint son but
Tu fais mine ça te choque,
Que ça fait pas très chic
Tu fais mine tu te moques
Derrière des rires cyniques
Au premier abord j’ai tout faux
Mais mettons-nous d’accord
Tu fais parler tes yeux
Que je dévore car je me fie aux
Apparences qui nous mettent le feu
Et tu te cambres pour me provoquer
Et tu me chambres pour mieux me mater
Chacun de tes membres semble m’appeler
Et ta langue me laisse à désirer
À bras le corps tu me sers
Un langage qui explore
De nouvelles terres
Et tu démords à cœur ouvert
Ce qu’au premier abord
Tu laissais sous ta chair
Tu as abandonné
Le langage des mots
Qui laissaient nos envies
En porte à faux
Attends-toi au pire me dit ton sourire
Atteinte à la pudeur, tenté de mourir
Pour un souffle de toi
Tes yeux qui chavirent
Tu as posé une bombe
Sur mon cœur
Ou devrais-je dire ma vie
Mais ton attentat a laissé
Mes peurs en sursis
Moi qui étais tenté
De t’apprendre
Moi qui ai le corps
Et le cœur tendre
Tel épris qui croyait prendre
Tu m’as pris j’ai dû me rendre
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8. |
Un vendredi
06:32
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Un vendredi
Je m’avance doucement
Dans les couloirs sombres de l’appartement
Je distingue à peine les cris et les rires
Des animaux de cette jungle assourdissante
Je m’enfonce dans le sol
L’esprit imbibé d’alcool
Ma vie n’est plus qu’un souvenir
L’idée m’est plaisante et me désole
Je retombe sur cette fille
Chercheuse de poux
Qui m’avait tapé dans l’œil tantôt
Je regarde ses chevilles
Et mes yeux remontent jusqu’à son cou
Elle m’enlace puis m’embrasse aussitôt
Il n’y aura pas d’aube
Elle soulève sa robe
Je l’absous, elle m’absorbe
Se dissout, je la dérobe
Et ses dessous que j’aborde
Sont les prémices, l’exorde
J’en oublie tous mes codes
Je commence mon exode
Et pas le temps, on se saigne
En quatre temps, aux quatre veines
Confondre les pôles et nos pouls
Qui battent et frôlent nos garde-fous
Effervescence et amnésie
Incandescence, lune et vit
Brûler l’essence des priorités
Plus qu’à compter sur l’absence des modalités
Ce lieu d’excès est seul témoin
De nos liens secrets qui nous éreintent
Ce devait être un vendredi
Ça faisait longtemps que je n’étais pas sorti
Faire le touriste aux soirées
Servir du sourire aux gens branchés
Taper la discussion, taper, voilà le bon mot
S’accommoder à coup de verbes et de propos
À partager la logorrhée avec
Le vomi du voisin qui s’ennuie sec
La tête penchée sur sa bile-pensée
Dépité d’avoir rendu son âme
Avec son presque rien de lucidité
Au milieu de tout ce vacarme
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9. |
La Vérité
05:23
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La Vérité
Tu me mens, je demande la vérité
Je ne veux pas d’explications
Je ne veux pas entendre les raisons
Tu m’apprends et j’entends la vérité
Tes mots me blessent et me soulagent
J’en oublie même la raison du voyage
Par lequel on a volé
Vers le ciel, certes, mais sans succès
À goûter aux peines et à l’amour
À passer de la haine au jour
Je te perds et s’opère à vif
Le corps de notre union
L’aurore sonne le clairon
Tu me tends et me rends ma liberté
Celle que je cherchais dans tes yeux
Où dorénavant brûlent les feux
Du mensonge et je songe à l’amour
Comme une pierre plantée en terre
À mon dernier refrain dans l’air
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10. |
Je ne suis qu'un homme
03:52
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Je ne suis qu’un homme
Je n’ai plus la force de me donner la peine
De faire l’effort de porter ces chaînes
Autour du cou et de sourire
Autour du cou et d’acquiescer
Sur les lèvres un goût de déjà-vu
Un souvenir, un rêve de plus
Une photo clouée à un mur
Un souvenir, un rêve repu
Salaud parmi les salauds
Puisque nous en sommes
J’en serai la somme
Des salauds
Pourquoi tu me questionnes ?
Je n’aurai que des mots
Je ne suis qu’un homme
Voilà le pire, les injures
Que tu profères n’ont pas d’impact
Me provoquent peut-être un sourire
Aux commissures des lèvres
Mais mon cœur, lui, reste intact
Tu pleures, tu pleures
Mon ange du bois joli
Mais la vérité, mon cœur,
N’est pas très jolie
Salaud parmi les salauds
Puisque tu me nommes
J’en serai la somme
Des salauds
Pourquoi tu me questionnes ?
Je n’aurai que des mots
Je ne suis qu’un homme
Laisser le masque du prince charmant
Porter celui du don Juan
Je n’ai pas les preuves de mon innocence
Mais mes empreintes sur sa peau
Et de toute évidence
Je sais que j’ai déjà eu la tienne
Salaud parmi les salauds
Puisque tu me blâmes
J’emporterai la flamme
Et toi le flambeau
Jusqu’à mon tombeau
Et à mon cou le lasso
Pour me pendre corps et âme
Aux pieds de ma dame
Aux pieds
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11. |
Maman est partie
04:51
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Maman est partie
Fils sans mère, poisson sans eau
Comme un parfum dans l’air d’abandon
Un goût amer aux commissures des lèvres
Une larme se perd... À quoi bon ?
Ici il fait froid comme un jour d’hiver
Un automne un peu las d’attendre des courants d’air
Et chaque soir au sommeil, quand la lune se réveille
Je raconte au petit à mi-voix :
Maman est partie
Cueillir des fleurs au paradis
Demain s’il fait beau
Le ciel couleur de son manteau
Fera pousser des étoiles
Des roses et des coquelicots
Et sur leurs couleurs bien trop pâles
Ressortiront les ailes des oiseaux
Quand les chambres sont éteintes
Je regarde tout autour de moi
Et vois toutes ces empreintes
Que tu as laissées çà et là
Et je me sens encore enfant
Dans mes draps chiffonnés
Et dans ce silence glaçant
Je me mets à murmurer :
Maman est partie
Aux origines de la vie
Sans avoir pu ni pris
Tous ses bagages et ses colis
Laissant derrière elle un grand vide
Deux enfants perdus dans les limbes
Tu n’as pas pris une ride
Sur les photos que tu m’as laissées
Et sur tes lettres des timbres
Indiquent quatre ans passés
De solitude et d’effroi à en crever
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12. |
Éros érotique
08:20
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Éros érotique
Il y a des jours saints
Il y a des jours sans
Des jours où j’aimerais bien
Vivre sans ton absence
Je me pique à l’éro-
Serre mes veines d’un garrot
Je laisse danser le poison
Danser le poison
Érotique, Éros érotique
J’aimerais serrer les poings
Pour empêcher la piqûre
En rappel sur tes deux mains
Pendu au cou d’Épicure
L’aiguille me perce
Me perfore le cœur
Mais à cet instant me berce
Le plus doux des malheurs
Érotique, Éros érotique
Tu ignores tout de nous
Tu ignores tout de moi
Et que suis-je après tout
Quand je suis dans tes bras ?
L’apnée me retient
Perché dans les nuages
Ton poison que je contiens
Me laisse dans le cirage
Je ne marche plus droit
Quand
Je t’ai au fond de moi
Dans le sang
Tu ignores tout de nous
Tu ignores tout de moi
Et que suis-je après tout
Quand je suis dans tes bras ?
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13. |
Manon
05:12
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Manon
C’est Manon qui m’a tué
Elle m’a condamné
Je ne sais vraiment pas pourquoi
Je suis tombé dans ses filets
C’est Manon qui m’a tué
Elle m’a empoisonné
Il devait y avoir sur ses doigts
Un venin que j’ai goûté
Moi je n’y suis pour rien
Elle a juste exaucé ses vœux
C’est tout
Sur mes poignets règnent ses liens
Tout ça n’était qu’un jeu
C’est tout
C’est Manon qui m’a tué
Elle m’a emprisonné
Pris mon corps terrain de jeu
Si bien qu’elle s’y est installée
Moi je n’y suis pour rien
Elle a juste exaucé ses vœux
C’est tout
Sur mes poignets règnent ses liens
Tout ça n’était qu’un jeu
C’est tout
Chut, je ne voulais pas te le dire
Chut, je ne voulais pas t’en parler
Mais puisque tu le désires
Tous tes vœux sont exaucés
Chut, arrête donc de te mentir
Chut, arrête donc de m’accuser
Mais puisque tu le désires
Je suis prêt à jouer le rôle que tu m’as donné
Moi je n’y suis pour rien
Nous avons juste exaucé nos vœux
C’est tout
Enlacés nous étions bien
Mais tout cela valait-il l’enjeu
Après tout ?
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14. |
Adieu Venise
05:35
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Adieu Venise
Le décor s’efface à la surface de l’eau
Les ponts et les places où les secrets des badauds
Étaient de légères poésies nourries de lumières
Sont maintenant mélangés au sel de la mer
Les canaux et les rues, les cris et les rires
Les bateaux disparus dans un rêve ou un souvenir
Dans le ventre du monde recouvert par les flots
Il ne reste que les ondées sur l’océan d’un sanglot
Adieu, adieu Venise
Mon amour, comme elle, nos cœurs s’épuisent
Perdu sous un ciel gris percé par les rayons
D’un soleil épuisé chargé de questions
Comme nous, la cité a disparu avec le temps
Et son image n’est plus que l’ombre de mon tourment
Adieu, adieu Venise
Mon amour, comme elle, nos cœurs s’épuisent
Des masques ne reste que l’histoire d’une fête
Ils flottent à présent brisés par la tempête
L’encre a tant coulé sur les murs de ma raison
Je suis loin désormais, loin de cet horizon
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15. |
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L’Arlésienne
Mon amour, y a-t-il une rime à nous ?
Comme un nouveau jour
Qui nous épouse
Le temps, le temps, il passe et que faire ?
Lui jamais ne se lasse, lui, laisse faire...
Il nous caresse, il nous transperce
Le temps d’une nuit ou celui d’une vie
Nos amours sont des paratonnerres
Je m’en accommode
Même si mon âme se serre
Et même si tout reste à écrire
Mon amour, aujourd’hui il fait jour
Aujourd’hui il fait beau
Les rayons caressent ma peau
Et la tienne au bord d’un chemin
Qui nous ressemble
Parfois même nous sépare
Mais que peut-on espérer d’autre
Que ce présent si singulier ?
Je voudrais, je voudrais...
Bonne nuit mon amour
Que tes rêves soient doux, que tes rêves soient là
Que tu trouves dans tes respirations
Des parenthèses, des conjugaisons
Et si je ne suis pas là, si je ne suis pas là
Fais comme si de rien n’était
Je ne t’en veux pas, dors
Même à tout jamais, dors...
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