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Lettres Aim​é​es - CD & Digital

by Adrien Regard

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1.
Léa 03:06
Léa Léa est silencieuse Et ses yeux disent bien plus que ses lèvres
 Et ses mèches gracieuses Forment un accent aigu sur son regard grave Léa c’est toute une poésie Et rien qu’à réciter ses vers Lentement je me perds Et doucement opère Le charme bleu autour de ses iris Aussi rouges qu’écloses, Ses joues rondes comme les roses Soulignent sa timidité
Elle est à la beauté Ce que le « A » est à Léa Sa peau mi-pêche mi-dragée Porcelaine au goût sucré A le parfum de la soie Qui vous glisse sous les doigts Elle a la grâce du velours Que peuvent avoir les mots d’amour Et, belle au milieu d’un bal, C’est la lune parmi les étoiles Quand de loin je la vois parler Les autres restent toujours muets De n’avoir à lui offrir Pour conversation qu’un sourire Léa je ne la regarde pas
 Non, ce serait bien trop risqué Car à peine je l’aperçois
 J’en suis déjà à l’épier À ses pieds Léa chiffonne ses doigts Et c’est là comme un aveu De sa part et je crois Qu’elle me fixe des yeux
2.
L'espoir 04:28
L’Espoir Il s’agit de parler peu 
Il s’agit de parler bien Il s’agit de parler de
 Ce qui nous fait du bien Et j’ajoute qu’on ne peut rien Contre les regrets et les doutes
 Je pense qu’on se doit bien
 De faire encore un peu de route Il s’agit de rester soi
 Envers et contre tous
 Pour ça touchons du bois Du doigt ce qui nous pousse C’est l’espoir, c’est l’espoir, Qui nous agite
 C’est l’espoir, c’est l’espoir, Qui nous incite À chérir ce temps qui compte tant Comme il nous prend de le vivre Prenons-le comme argent comptant Avant que la mort nous givre Étoile qui joue des tours 
Laisse le sort s’occuper de moi
 Et toi qui m’écoutes
 N’oublie pas qu’on ne vit qu’une fois Il s’agit de connaître ses lois 
De ne pas viser à côté
 Tes rêves sont tes chemins de croix Tâche de les réaliser Étoile qui joue des tours
 Laisse le sort s’occuper de moi
 Et toi qui m’écoutes
 N’oublie pas qu’on ne vit qu’une fois Les toiles que nous sommes
 Ne sont, en somme, que des pages blanches Où des voiles dévoilent
 Des couleurs qui se mélangent Et tant que la vie nous inonde
 Du jour où ce cri nous a fait embrasser le monde Même si la vie est une lutte 
N’oublie jamais quel est ton but
3.
La Promesse 04:36
La Promesse De l’amour je voudrais t’offrir toute la passion Car c’est du jour le zénith du soleil des printemps De la tendresse je t’en ferai gage toute ma vie Car c’est elle qui nous engage et qui nous unit De la joie j’en ferai des colliers 
De bonbons que porteront au cou les écoliers Et les rires je les laisserai au vent
 Pour faire fleurir le plus beau des printemps Des couleurs j’aimerais en extraire l’essence
 Pour imaginer notre bonheur et lui donner naissance De ta peur de voir un jour notre flamme éteinte J’aurai pour deux l’espérance qui résorbera ta crainte De tes larmes je ferai un étang
 Sur lequel veillera toujours le beau temps
 Et si l’hiver vient un jour gercer nos lèvres
 Je ferai basculer le monde pour nous donner la fièvre De nos nuits j’écarterai tous les nuages
 Pour éloigner de nous les mauvais présages
 Les rêves fleuriront sous nos paupières 
Et même leurs obscurités baigneront dans la lumière Du feu je t’offrirai son réconfort
 Qui brûlera toujours pour soulager nos corps 
De mon âme je te donne la porte et la clef
 Car je ne vois personne d’autre que toi pour y habiter Cette promesse, je te la fais
 Et si je te blesse rends-moi la clef Ces paroles, je les grave
4.
Pour un instant Je sens dans ton ventre Des lumières qui s’agitent Je sens dans ton centre Un corps qui crépite Je sens dans nos yeux
 Le temps des compromis Danser comme autour d’un feu Que nous nous étions promis Je sens qu’ils se confondent Ton cœur et le sien
 Qui battent à la ronde
 Et font gonfler tes seins Le temps de devenir adulte Pour un instant Je sens que son âme Deviendra la nôtre
 C’est un homme, une femme Qui conjuguent avoir et être Je sens notre sang Irriguer sa vie 
Se propager dans Celle-ci Le temps de devenir adulte Pour un enfant
5.
La Balançoire Y aura toujours des fous Qui se prendront pour des génies Toujours des loups Pour faire peur aux enfants qui rient Et moi sur ma balançoire
 J’écoute ce tintamarre Y aura toujours des clous Pour accrocher des règles Et des hiboux Qui se prendront pour des aigles
 Et moi sur ma balançoire
 Je récite cette histoire Y aura toujours l’amour Qui part et se sépare La lumière du jour Sous les nuages du soir Le sourire rosé
 Le soleil s’est couché C’est la vie qui a choisi de nous faire ainsi
 Et le temps qui passe, qui passe et nous efface C’est la vie, qu’avons-nous d’autre à faire ? 
Il n’y a plus qu’à suivre son parfum dans l’air Y aura toujours les collines et les rivières Les petits ramoneurs et les bergères 
Et, même si c’est du vent Le sourire d’un enfant Et le soleil pour faire chanter les cigales Au coin du feu les chansons idéales Pour tomber amoureux
Et plonger à deux C’est la vie qui a choisi de nous faire ainsi
 Et le temps qui passe,qui passe et nous remplace C’est la vie, qu’avons-nous d’autre à faire ? 
Il n’y a plus qu’à suivre son parfum dans l’air Viendra un jour où tout disparaîtra
 Certains monteront d’autres resteront là
 Voir jusqu’au dernier moment
 S’éteindre le firmament 
Il n’y a pas de peine à savoir Qu’un jour tout finira
 D’ici là nous aurons appris À desserrer les doigts Et à regarder partir Tout ce que l’on s’est vu offrir Mais rien n’est jamais donné Rien n’est jamais donné Rien n’est jamais donné Rien
6.
Sans mot dire Toi qui as goûté le sel 
D’une seule et unique larme Comme à la douceur du miel
 Du bonheur qui désarme
 Dis-moi quelle plume peut écrire La mesure que ton cœur bat
 Ou la sueur que ton front transpire Lorsque tu te sens loin de toi Toi qui as l’amour dépoli
 Comme des tessons de verre
 Débris parmi les débris 
Qui ne laissent rien voir au travers Dis-moi si les mots sont assez précis Pour toucher le sens de ta pensée
 Ce qui naît d’un son ou d’un cri
 Est capturé mais perdu Pour l’éternité Y a pas de mots pour haïr 
Pas de mots pour aimer
 La plume n’est pas là pour écrire Mais simplement pour graver Toi qui rêves éveillé 
Qui as l’encre dans les veines
 Qui te sens te consumer
 Au moment de dire « je t’aime » Dis-moi si la plume de ton langage Ne vaut pas celle du néant 
Car la langue n’est qu’un mirage Quand le cœur rêve d’océan Y a pas de mots pour haïr 
Pas de mots pour aimer
 La plume n’est pas là pour écrire Mais simplement pour graver Dis-moi, dis-moi,
 Dans quelle ombre sombrent nos sens ? Est-ce ça, est-ce ça,
 Qui nous encombre et nous offense ? Nos cœurs sont-ils vraiment faits Pour être capturés sur du papier ? La plume n’est pas là pour écrire Mais simplement pour graver
7.
Au premier abord Au premier abord, à première vue,
 Je ne t’écoute pas penser Mais je regarde ton cul 
Au premier abord, oui, je parle cru
 Ça salit pas le décor Et ça atteint son but 
Tu fais mine ça te choque, Que ça fait pas très chic Tu fais mine tu te moques Derrière des rires cyniques Au premier abord j’ai tout faux
 Mais mettons-nous d’accord Tu fais parler tes yeux Que je dévore car je me fie aux
 Apparences qui nous mettent le feu Et tu te cambres pour me provoquer
 Et tu me chambres pour mieux me mater Chacun de tes membres semble m’appeler Et ta langue me laisse à désirer À bras le corps tu me sers
 Un langage qui explore De nouvelles terres Et tu démords à cœur ouvert
 Ce qu’au premier abord Tu laissais sous ta chair Tu as abandonné Le langage des mots
 Qui laissaient nos envies En porte à faux Attends-toi au pire me dit ton sourire Atteinte à la pudeur, tenté de mourir
 Pour un souffle de toi Tes yeux qui chavirent Tu as posé une bombe Sur mon cœur
 Ou devrais-je dire ma vie
 Mais ton attentat a laissé Mes peurs en sursis Moi qui étais tenté De t’apprendre Moi qui ai le corps Et le cœur tendre Tel épris qui croyait prendre
 Tu m’as pris j’ai dû me rendre
8.
Un vendredi 06:32
Un vendredi Je m’avance doucement
 Dans les couloirs sombres de l’appartement Je distingue à peine les cris et les rires
 Des animaux de cette jungle assourdissante Je m’enfonce dans le sol
 L’esprit imbibé d’alcool
 Ma vie n’est plus qu’un souvenir
 L’idée m’est plaisante et me désole
 Je retombe sur cette fille
 Chercheuse de poux
 Qui m’avait tapé dans l’œil tantôt
 Je regarde ses chevilles
 Et mes yeux remontent jusqu’à son cou Elle m’enlace puis m’embrasse aussitôt  Il n’y aura pas d’aube
 Elle soulève sa robe
 Je l’absous, elle m’absorbe Se dissout, je la dérobe 
Et ses dessous que j’aborde Sont les prémices, l’exorde J’en oublie tous mes codes Je commence mon exode Et pas le temps, on se saigne
 En quatre temps, aux quatre veines Confondre les pôles et nos pouls
 Qui battent et frôlent nos garde-fous Effervescence et amnésie 
Incandescence, lune et vit 
Brûler l’essence des priorités
 Plus qu’à compter sur l’absence des modalités Ce lieu d’excès est seul témoin
 De nos liens secrets qui nous éreintent Ce devait être un vendredi
 Ça faisait longtemps que je n’étais pas sorti
 Faire le touriste aux soirées
 Servir du sourire aux gens branchés
 Taper la discussion, taper, voilà le bon mot
 S’accommoder à coup de verbes et de propos
 À partager la logorrhée avec
 Le vomi du voisin qui s’ennuie sec
 La tête penchée sur sa bile-pensée
 Dépité d’avoir rendu son âme
 Avec son presque rien de lucidité Au milieu de tout ce vacarme
9.
La Vérité 05:23
La Vérité Tu me mens, je demande la vérité
 Je ne veux pas d’explications
 Je ne veux pas entendre les raisons Tu m’apprends et j’entends la vérité
 Tes mots me blessent et me soulagent 
J’en oublie même la raison du voyage Par lequel on a volé Vers le ciel, certes, mais sans succès À goûter aux peines et à l’amour À passer de la haine au jour Je te perds et s’opère à vif 
Le corps de notre union L’aurore sonne le clairon Tu me tends et me rends ma liberté
 Celle que je cherchais dans tes yeux Où dorénavant brûlent les feux Du mensonge et je songe à l’amour
 Comme une pierre plantée en terre À mon dernier refrain dans l’air
10.
Je ne suis qu’un homme Je n’ai plus la force de me donner la peine De faire l’effort de porter ces chaînes Autour du cou et de sourire 
 Autour du cou et d’acquiescer Sur les lèvres un goût de déjà-vu Un souvenir, un rêve de plus Une photo clouée à un mur Un souvenir, un rêve repu Salaud parmi les salauds 
Puisque nous en sommes J’en serai la somme Des salauds
 Pourquoi tu me questionnes ?
 Je n’aurai que des mots 
Je ne suis qu’un homme Voilà le pire, les injures
 Que tu profères n’ont pas d’impact
 Me provoquent peut-être un sourire Aux commissures des lèvres Mais mon cœur, lui, reste intact Tu pleures, tu pleures Mon ange du bois joli Mais la vérité, mon cœur, N’est pas très jolie Salaud parmi les salauds Puisque tu me nommes J’en serai la somme
 Des salauds Pourquoi tu me questionnes ? Je n’aurai que des mots
 Je ne suis qu’un homme Laisser le masque du prince charmant Porter celui du don Juan
 Je n’ai pas les preuves de mon innocence Mais mes empreintes sur sa peau Et de toute évidence
 Je sais que j’ai déjà eu la tienne 
Salaud parmi les salauds
 Puisque tu me blâmes J’emporterai la flamme 
 Et toi le flambeau Jusqu’à mon tombeau
 Et à mon cou le lasso Pour me pendre corps et âme Aux pieds de ma dame
 Aux pieds
11.
Maman est partie Fils sans mère, poisson sans eau
 Comme un parfum dans l’air d’abandon
 Un goût amer aux commissures des lèvres Une larme se perd... À quoi bon ? 
Ici il fait froid comme un jour d’hiver
 Un automne un peu las d’attendre des courants d’air Et chaque soir au sommeil, quand la lune se réveille Je raconte au petit à mi-voix :
 Maman est partie
 Cueillir des fleurs au paradis
 Demain s’il fait beau
 Le ciel couleur de son manteau
 Fera pousser des étoiles
 Des roses et des coquelicots
 Et sur leurs couleurs bien trop pâles Ressortiront les ailes des oiseaux Quand les chambres sont éteintes Je regarde tout autour de moi Et vois toutes ces empreintes
 Que tu as laissées çà et là Et je me sens encore enfant Dans mes draps chiffonnés Et dans ce silence glaçant Je me mets à murmurer : Maman est partie
 Aux origines de la vie
 Sans avoir pu ni pris 
Tous ses bagages et ses colis Laissant derrière elle un grand vide Deux enfants perdus dans les limbes Tu n’as pas pris une ride
 Sur les photos que tu m’as laissées Et sur tes lettres des timbres Indiquent quatre ans passés 
De solitude et d’effroi à en crever
12.
Éros érotique Il y a des jours saints 
Il y a des jours sans
 Des jours où j’aimerais bien Vivre sans ton absence 
Je me pique à l’éro-
 Serre mes veines d’un garrot Je laisse danser le poison Danser le poison Érotique, Éros érotique J’aimerais serrer les poings Pour empêcher la piqûre 
En rappel sur tes deux mains Pendu au cou d’Épicure L’aiguille me perce Me perfore le cœur
 Mais à cet instant me berce Le plus doux des malheurs Érotique, Éros érotique Tu ignores tout de nous 
Tu ignores tout de moi
 Et que suis-je après tout Quand je suis dans tes bras ? L’apnée me retient Perché dans les nuages Ton poison que je contiens Me laisse dans le cirage Je ne marche plus droit Quand
Je t’ai au fond de moi Dans le sang Tu ignores tout de nous
 Tu ignores tout de moi
 Et que suis-je après tout Quand je suis dans tes bras ?
13.
Manon 05:12
Manon C’est Manon qui m’a tué
 Elle m’a condamné
 Je ne sais vraiment pas pourquoi Je suis tombé dans ses filets 
C’est Manon qui m’a tué 
Elle m’a empoisonné 
Il devait y avoir sur ses doigts Un venin que j’ai goûté Moi je n’y suis pour rien
 Elle a juste exaucé ses vœux
 C’est tout
 Sur mes poignets règnent ses liens Tout ça n’était qu’un jeu
 C’est tout C’est Manon qui m’a tué
 Elle m’a emprisonné
 Pris mon corps terrain de jeu Si bien qu’elle s’y est installée Moi je n’y suis pour rien
 Elle a juste exaucé ses vœux
 C’est tout 
Sur mes poignets règnent ses liens Tout ça n’était qu’un jeu
 C’est tout Chut, je ne voulais pas te le dire Chut, je ne voulais pas t’en parler Mais puisque tu le désires Tous tes vœux sont exaucés Chut, arrête donc de te mentir
 Chut, arrête donc de m’accuser
 Mais puisque tu le désires
 Je suis prêt à jouer le rôle que tu m’as donné Moi je n’y suis pour rien
 Nous avons juste exaucé nos vœux C’est tout
 Enlacés nous étions bien
 Mais tout cela valait-il l’enjeu Après tout ?
14.
Adieu Venise 05:35
Adieu Venise Le décor s’efface à la surface de l’eau
 Les ponts et les places où les secrets des badauds Étaient de légères poésies nourries de lumières Sont maintenant mélangés au sel de la mer Les canaux et les rues, les cris et les rires
 Les bateaux disparus dans un rêve ou un souvenir Dans le ventre du monde recouvert par les flots 
Il ne reste que les ondées sur l’océan d’un sanglot Adieu, adieu Venise 
Mon amour, comme elle, nos cœurs s’épuisent Perdu sous un ciel gris percé par les rayons
 D’un soleil épuisé chargé de questions
 Comme nous, la cité a disparu avec le temps
 Et son image n’est plus que l’ombre de mon tourment Adieu, adieu Venise
 Mon amour, comme elle, nos cœurs s’épuisent Des masques ne reste que l’histoire d’une fête
 Ils flottent à présent brisés par la tempête 
L’encre a tant coulé sur les murs de ma raison Je suis loin désormais, loin de cet horizon
15.
L’Arlésienne Mon amour, y a-t-il une rime à nous ?  Comme un nouveau jour Qui nous épouse  Le temps, le temps, il passe et que faire ? Lui jamais ne se lasse, lui, laisse faire...  Il nous caresse, il nous transperce  Le temps d’une nuit ou celui d’une vie  Nos amours sont des paratonnerres  Je m’en accommode Même si mon âme se serre  Et même si tout reste à écrire  Mon amour, aujourd’hui il fait jour  Aujourd’hui il fait beau Les rayons caressent ma peau Et la tienne au bord d’un chemin  Qui nous ressemble Parfois même nous sépare Mais que peut-on espérer d’autre  Que ce présent si singulier ? Je voudrais, je voudrais...  Bonne nuit mon amour Que tes rêves soient doux, que tes rêves soient là  Que tu trouves dans tes respirations  Des parenthèses, des conjugaisons  Et si je ne suis pas là, si je ne suis pas là Fais comme si de rien n’était Je ne t’en veux pas, dors Même à tout jamais, dors... 

about

L'histoire :

Lettres Aimées est un album-histoire divisé en quatre parties : La Rencontre, L’Union, La Division et La Disparition. Le goût de la narration me vient notamment de mes différentes expériences de projets théâtraux. J’envisage l’écriture d’une chanson pour un album comme celle d’un chapitre dans un roman. J’aime à penser cet album comme une suite de poèmes musicaux dans laquelle des personnages prennent corps et dialoguent par la musique et par les mots. Comme un prolongement de leurs voix, les personnages sont représentés par certains instruments, des thèmes qui réapparaissent au cours de l’histoire. Le personnage de Léa est porté par la flûte traversière de Jeanne Didier, celui de Manon par le saxophone de Guillaume Pruche et l’Enfant par l’harmonium. L’homme, lui, serait par son omniprésence un fond sonore composé de tous les autres instruments.

Cette histoire est un extrait de vie, la photographie d’un moment. Un homme cherche sa place dans l’équation de son couple. La naissance de l’enfant bouleverse ses certitudes. Cet évènement ouvre la deuxième partie de l’album. Un être naît, un autre part comme pour exprimer la mort de l’illusion sur laquelle L’homme avait bâti son amour. Après la dernière chanson, aucune morale, aucun épilogue. Lettres Aimées est le portrait d’un personnage perdu qui n’a pas accompli sa révolution et en prend conscience.

Le projet :

L’idée de Lettres Aimées est née il y a plusieurs années du désir de raconter une histoire sous forme de poèmes chantés, accompagnés de différents arts comme le dessin, la photographie ou la mise en scène. Pour réaliser ce projet, je me suis entouré de mes plus belles rencontres. J’ai souhaité dévoiler les facettes de cette histoire quotidienne en réunissant une pluralité de médias et de sensibilités dans l’espoir de lui donner le relief du vivant.

J’aurais beaucoup à dire sur chacun de ceux qui ont œuvré et œuvrent encore au développement de cette aventure. Avant toute chose, j’ai été marqué par leur générosité. Je ne me suis entouré que de proches. Nos relations intimes et pour autant sans complaisance ont ouvert un espace de création dense au sein duquel j’ai souhaité leur laisser le plus de liberté possible. Cette histoire existe au travers d’une variété d’artistes qui y ont imprimé leur propre identité.

credits

released May 21, 2016

ENREGISTREMENT :
Adrien Regard : auteur - compositeur - interprète - arrangements
Eden Douwes : enregistrement
Bud : prise son batterie
Thomas Rasoanaivo : mixage
Émilie Daelemans : mastering

MUSICIENS :
Adrien Regard : chant, guitares, basse, piano, harmonium et guimbarde
Jeanne Didier : flûte traversière
Eden Douwes : basse
Jean-Thomas Douwes : contrebasse
Bran Gautheron : clavier
Marlène Goulard : violon
Emma Jeane : chœurs
Automne Lajeat : violoncelle et chœurs
Guillaume Laprade : guitare jazz (invité sur Au premier abord)
Pierre Lauth-Karson : harmonica
Guillaume Pruche : saxophone
Jean-Marie Virginie : batterie et percussions

STUDIOS :
La Fugitive
ESIS
Question de Son

IMAGE :
Adrien Regard : photos, conception et réalisation
Alix Bonnet : photo couverture
Stéphanie Vincent : graphisme
Rony Jean-Baptiste : graphisme couverture
Vincent Capuano : graphisme maquette

PRODUCTIONS VIDÉO :
Jeanne Lawrence : responsable de réalisation
Jacob Niemiec : assistant technique
Maxime Lebas : chef opérateur et directeur de la photo (L’Espoir et Au premier abord)
Alix Bonnet : post-production

RÉALISATEURS :
Alix Bonnet : Adieu Venise
Marlène Goulard : Maman est partie
Jeanne Lawrence : L’Espoir
Morgane Mellet : Au premier abord
Daniel Monino : La Vérité

ACTEURS :
Bénédicte Choisnet : Léa 
Timothée Mougenot : L’enfant
Marion Trémontels : Manon
Élie Triffault : L’homme

WEB :
Alexandre Fitsch : responsable de production
Leslie Hardouin : assistante de production
Jacob Niemiec : intervenant conception web

COMMUNICATION :
Alice Serverin
Kim Brener
Julie Guinamant
Juliette Roux
Virginie Wagner

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Adrien Regard Paris, France

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